Histoire de notre élevage
- tesi70210
- 24 mars
- 5 min de lecture
Mon élevage a commencé avec les races Berger Australien et Akita Inu.
Le choix du Berger Australien est lié à des demandes lorsque j’ai pris la décision de me lancer dans l’élevage, car j’étais déjà propriétaire d’un berger australien non-LOF et une berger australienne LOF. J’ai décidé de stopper cette race en 2023 pour plusieurs raisons. La première est une raison éthique puisque cette race est à la mode depuis plusieurs années, et de nombreux clients réclamaient la robe « bleu merle » et des « yeux bleu » ce qui me donnait le sentiment de devoir proposer des chiots qui répondent à un une préférence esthétique avant la race en elle-même. La seconde raison, pour avoir une totale transparence avec ceux qui me liront, est financière puisqu’en 2019 et 2020, je vendais des chiots non-LOF entre 900€ et 1100€. En 2021, lorsque j’ai réalisé des portées de LOF, je vendais mes chiots entre 1500€ et 1700€. En 2023, après la période Covid, la vente de Berger Australien LOF et non LOF ayant fortement augmentée, j’étais contrainte de proposer mes chiots au tarif de 1000/1100€ pour être aligné au prix des chiots LOF du marché. Malheureusement élever avec passion ne permet pas toujours de pouvoir suivre ce qui est attendu par les propriétaires et vous comprendrez qu'élever des chiens non LOF et LOF n'ont pas les mêmes contraintes et qualités de lignées.

Le choix de l’Akita inu est en tout premier lieu, un choix personnel puisque cette race était ma motivation première pour devenir éleveur. C'est cette race qui a éveillé ma passion du chien et de l'élevage, je dirais depuis mes 12 ans alors que je jouais à des jeux en lignes de gestion d'élevage. L’Akita inu est un chien de type spitz japonais avec un tempérament primitif, c’est-à-dire un comportement proche du comportement du loup. Son naturel têtu, son physique, son besoin équilibré d’activité physique, ses origines japonaises font de l’Akita Inu, la race qui alimente ma passion.
Depuis que j'élève, je constate à contre coeur une forte diminution de la demande pour cette race, car c'est un chien qui peut demander plus de travail de socialisation et d'éducation, et il est primordial en tant qu'éleveur de proposer une socialisation sérieuse des chiots et un suivi sur le long terme après son départ. Je recommande pour nos futurs propriétaires, un suivi avec un(e) éducateur(rice) et comportementaliste canin par le bouche à oreille qui permet de vérifier le sérieux et le "style" d'éducation.
Le prix de mes chiots Akita inu varie de 2000 à 2600€ en fonction des lignées, des couleurs et de l'âge.

J’ai choisi d’élever le Shiba Inu lorsque j’ai décidé de stopper l’élevage de Berger Australien en 2023. Je souhaitais rester sur une race japonaise qui correspond à l’image de mon élevage et mes préférences, et une race plus petite pour répondre aux besoins d’autres familles. D’après le site chiens-de-France, j’observe la présence d’une vingtaine d’éleveurs à peine de Shiba inu, sachant qu’il s’agit d’une race dont les cycles de reproduction peuvent être instables et plus difficiles pour obtenir des saillies concluantes. De plus, les portées de Shiba inu sont en moyenne de 3 ou 4 chiots, contre 4 à 7 chiots chez l’Akita inu alors que la demande est plus élevée. C’est une race dont le prix des chiots LOF est en moyenne à 2500€. Le Shiba inu est espiègle, joueur et proche de sa famille. Nos deux premiers shiba inu sont adorables, drôles et attachants. Ils me confortent dans cette décision et j'ai hâte d'avoir nos premiers shiba en 2025.

Fin 2023, j’ai eu l’occasion de rejoindre l’Association Française du Pomsky, en tant que secrétaire qui oeuvre dans le but de parvenir à la reconnaissance du Pomsky comme race auprès de la Fédération Cynophile Internationale. (FCI) et le permettre d'être enregistrer au LOF à la Centrale Canine. En tant que secrétaire de l’AFP, mon intérêt pour cette race est né avant tout de ma passion pour les chiens en général. De différent gabarit, sociable avec ses congénères, robuste malgré sa jeune existence, j’ai été personnellement conquise pour démarrer une troisième race et élever le Pomsky.
Alors me direz vous, comment le pomsky trouve sa place alors que j'ai décidé précédemment d'élever des races japonaises ? Et bien, il existe bien des liens communs entre l'Akita inu, le Shiba inu et le Pomsky que j’élève aujourd’hui. En effet, le Shiba Inu et l’Akita Inu appartiennent au groupe 5 de la classification FCI, qui regroupe les chiens de type Spitz et de type primitif. Plus précisément, l’Akita Inu est classé dans la section 5 (Chiens asiatiques et races apparentées) et le Shiba Inu dans la section 5.5 (Chiens asiatiques de type Spitz et apparentés).
De même, le Pomsky est issu du croisement entre le Spitz Nain (ou Loulou de Poméranie), qui appartient à la section 4 (Spitz européens), et le Husky Sibérien, classé dans la section 1 (Chiens nordiques de traîneau), tous deux également rattachés au groupe 5.
Ainsi, malgré leurs différences, ces races partagent un patrimoine commun en tant que chiens de type Spitz et primitifs. Leur appartenance au même groupe témoigne de certaines similarités dans leur comportement, leur morphologie et leur histoire, ce qui apporte une cohérence à mon choix d'élevage.
En général, je suis très fan des chiens présents dans le groupe 5, mais bien évidemment pour tout le travail que cela implique, nous aurons toujours que ces 3 races au maximum à l'avenir.

C'est ainsi qu'en 2025, vous découvrirez mon élevage de trois races dont un couple reproducteur de Shiba Inu, des Akita Inu : un mâle et trois femelles reproductrices ainsi que des Pomskies : un mâle et deux femelles pomskies reproductrices, et quatre futures femelles pomskies reproductrices à partir de l’année 2026. J'ai le plaisir depuis 2022 de pouvoir travailler nos projets et nos sélections en binômes avec Terry, mon conjoint.
Pour les années à venir, j'espère pouvoir participer à l'enregistrement du Pomsky comme chien de race à la FCI. J'aimerais aussi beaucoup importer des Akita et Shiba du Japon, leur pays d'origine.
Mes retraités d’élevage sont présents dans ma structure de refuge. En 2025, il y a 2 retraités Akita Inu et 2 retraités Berger Australien dont un en famille d’accueil. J’ai eu l’occasion de placer des retraités avec le refuge : 5 akita inu et 1 berger australien. Ma première berger australienne est quant à elle décédée en 2024 à l'âge de 6 ans seulement, celle avec qui cette aventure a commencé, et même si pour certains ce que je vais dire aujourd'hui est étrange, c'est à elle que je dois beaucoup, puisqu'elle m'a tellement appris, ceci jusqu'après son départ, puisqu'en me quittant, elle m'a rappelé à quel point je veux vivre à leurs côtés le plus possible.
Estelle
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